
Durant le confinement, rappel des numéros utiles
Durant le confinement, la ligne d’écoute Femmes Victimes de Violences 92 reste accessible au 01 47 91 48 44
Durant le confinement, la ligne d’écoute Femmes Victimes de Violences 92 reste accessible au 01 47 91 48 44
Depuis la mobilisation de 2019 contre les féminicides et le Grenelle, la législation a positivement évolué avec
entre autres :
Le renforcement de la répression de certaines infractions au sein du couple notamment l’incrimination
du suicide de la victime et les cyber-violences ;
Des mesures de protection renforcée comme le bracelet anti-rapprochement (BAR) ;
Des améliorations en faveur d’un déploiement de l’ordonnance de protection (OP) et en ce qui concerne
l’autorité parentale ;
L’interdiction absolue de la médiation pénale et familiale (si violences alléguées ou si emprise).
On note également avec satisfaction les travaux pour la mise en place de grilles d’évaluation du danger pour les forces de
l’ordre, les professionnel.le.s de santé et les juges aux affaires familiales.
D’autres mesures sont en place ou en cours.
Ces évolutions doivent être effectives sur tout le territoire pour éviter les disparités dans l’application des lois. Le
renforcement ou la création de pôles spécialisés, à défaut de tribunaux spécifiques, avec un traitement rapide des situations,
permettrait une réponse à la hauteur de l’enjeu et de l’urgence que représentent les violences faites aux femmes.
La FNSF poursuit ses demandes d’inscription dans la loi des situations de violences conjugales comme motifs graves
justifiant le retrait du droit d’hébergement, l’exclusion de la résidence alternée et la possibilité pour les victimes de
dissimuler l’adresse des enfants ainsi que celle de leur école et ce, sans le prononcé d’une Ordonnance de Protection.
Lire d’intégralité du communiqué de la FNSF
Orange Passion est un programme de sponsoring interne du groupe Orange qui soutient les projets des salariés dans les domaines du sport et de la photo depuis 2006.
Un programme unique fait pour et par les salariés.
Ce qui fait l’originalité de Orange Passion : le salarié est à l’initiative en proposant de partager sa passion avec ses collègues.
En 2020, Orange Passion propose aux salariés Orange de participer au challenge entreprise de l’Odysséa dans toute la France. (espace privatisé, dossard, collation…)
Pour confirmer leur engagement et dans le cadre de la politique RSE (responsabilité sociale d’entreprise), Orange Passion les invite à réaliser un don au profit de l’association Centre Flora Tristan soutenue par la Fondation Orange.
Dates des courses et inscriptions sur l’intranet d’Orange.
En savoir plus sur Orange passion sur le compte twitter dédié au programme:
Les priorités de la Fédération Nationale Solidarité Femmes pour le Grenelle sont :
1- Améliorer la protection, la sécurité des victimes de violences conjugales et leur soutien effectif
➢ Améliorer la sécurité des femmes victimes des violences conjugales et garantir l’intérêt supérieur des enfants co-victimes de ces violences
Il est nécessaire de prendre en compte le danger de la continuité des violences conjugales après la séparation (violences post-séparation) en adaptant l’exercice de la parentalité :
– Introduire dans le code civil une définition claire et précise des violences conjugales
– Interdire la résidence alternée dans les situations de violences et la résidence principale des enfants chez l’agresseur
– Rendre effectif le prononcé de l’autorité parentale exclusive pour les victimes
– Permettre aux victimes de violences conjugales de quitter le domicile avec les enfants sans risque pour elles d’être sanctionnées
– Introduire la possibilité pour les victimes de dissimuler leur nouvelle adresse et donc le nouveau lieu de résidence des enfants et la nouvelle adresse de l’école
– Développer les lieux médiatisés et les mesures d’accompagnement protégé
➢ Les centres d’écoute, d’accueil, d’hébergement et le logement des victimes de violences conjugales
* plateformes d’écoute,
* centres d’accueil qui permettent un suivi hors hébergement comme les LEAO (Lieu d’Ecoute d’Accueil et d’Orientation) et les AJ (Accueil de Jour spécialisés femmes victimes de violences),
* référent.e.s violences conjugales
* centres d’hébergement spécifiques pour femmes victimes de violences et leurs enfants, y compris en créant de nouveaux centres ouverts 24/24h pour une mise en sécurité immédiate.
2- Assurer la répression pénale effective des violences conjugales et le suivi renforcé des auteurs
3- Renforcer la coordination
4- Développer les actions de prévention, d’éducation et de formation
Solidarité Femmes lance une série de courtes vidéos, sous forme de MOOCs, destinées à :
Ces modules sont déclinés en trois épisodes :
1- Suis-je victime de violences ?
2- Que puis-je faire pour m’en sortir ?
3- Est-ce que je peux rester en France ?
Sortir de la violence, c’est retrouver une autonomie, déposer plainte, rassembler les preuves, entamer des procédures sur le plan pénal et civil, trouver un hébergement ou un logement, se reconstruire. Etc.
Pour les femmes étrangères souvent isolées, enfermées et éloignées de leurs proches, ne maîtrisant pas bien la langue et méconnaissant leurs droits, le parcours est souvent très compliqué. Leur agresseur les contrôle par des violences économiques et administratives avec interdiction de travailler, confiscation des ressources, des papiers d’identité ou passeports. Elles dépendent de lui pour les démarches administratives, moyen de pression supplémentaire pour qu’elles ne dénoncent pas les violences.
Accéder aux 9 spots
En plusieurs langues :
français traduite en langue des signes et sous titrage
langues anglais et portugais
Objectifs :
Informer sur les droits et orienter vers les
lieux ressources.
Les responsables du centre Flora Tristan, à l’occasion de ses quarante ans, ont interviewé Yvette Roudy, figure majeure du combat pour les droits des femmes.
Le centre Flora Tristan est le 1er centre d’accueil des femmes victimes de violences conjugales, mis en place en 1978 par l’association SOS Femmes Alternative et dont la présidente d’honneur fut Simone de Beauvoir. Ce lieu pionnier constitue donc un symbole fort des 1ères luttes contre les violences faites aux femmes.
Comment vous êtes- vous inscrite dans ce combat ?
Beaucoup d’avancées notamment sur le plan législatif et une meilleure visibilité de cette problématique dans notre société, pourtant la prévalence de ce fléau reste très inquiétante et les moyens dévolus aux réseaux associatifs qui luttent contre ces violences largement insuffisants, quelle est votre analyse à ce niveau ?
Après quelques années d’une relative mise en veille, que pensez vous de la résurgence du mouvement féministe via les réseaux sociaux ?
Quels messages souhaitez-vous donner aux militantes ( bénévoles et salariées) et notamment celles du centre Flora Tristan qui accueillent au quotidien les femmes victimes de violences conjugales et qui les aident à se reconstruire ?