VIOLENCES CONJUGALES, ÉTRANGÈRE MAIS PAS SANS DROITS

VIOLENCES CONJUGALES, ÉTRANGÈRE MAIS PAS SANS DROITS

Solidarité Femmes lance une série de courtes vidéos, sous forme de MOOCs, destinées à :

  • l’information des femmes victimes de violences, en particulier étrangères,
  • la sensibilisation des professionnel.le.s.

Ces modules sont déclinés en trois épisodes :
1- Suis-je victime de violences ?
2- Que puis-je faire pour m’en sortir ?
3- Est-ce que je peux rester en France ?
Sortir de la violence, c’est retrouver une autonomie, déposer plainte, rassembler les preuves, entamer des procédures sur le plan pénal et civil, trouver un hébergement ou un logement, se reconstruire. Etc.
Pour les femmes étrangères souvent isolées, enfermées et éloignées de leurs proches, ne maîtrisant pas bien la langue et méconnaissant leurs droits, le parcours est souvent très compliqué. Leur agresseur les contrôle par des violences économiques et administratives avec interdiction de travailler, confiscation des ressources, des papiers d’identité ou passeports. Elles dépendent de lui pour les démarches administratives, moyen de pression supplémentaire pour qu’elles ne dénoncent pas les violences.

Accéder aux 9 spots
En plusieurs langues :
français traduite en langue des signes et sous titrage
langues anglais et portugais
Objectifs :
Informer sur les droits et orienter vers les
lieux ressources.

Une interview d’Yvette Roudy

Une interview d’Yvette Roudy

Les responsables du centre Flora Tristan, à l’occasion de ses quarante ans, ont  interviewé Yvette Roudy, figure majeure du combat pour les droits des femmes.

Le centre Flora Tristan est le 1er centre d’accueil des femmes victimes de violences conjugales,  mis en place en 1978 par l’association SOS Femmes Alternative et dont la présidente d’honneur fut Simone de Beauvoir. Ce  lieu pionnier  constitue donc un symbole fort des 1ères luttes contre les violences faites aux femmes.

Comment vous êtes- vous  inscrite dans ce combat ?

Beaucoup d’avancées notamment sur le plan législatif et une meilleure visibilité de cette problématique dans notre société, pourtant la prévalence de ce fléau reste très inquiétante et les moyens dévolus aux réseaux associatifs qui luttent contre ces violences largement insuffisants, quelle est votre analyse à ce niveau ?

Après quelques années d’une relative mise en veille, que pensez vous de la résurgence du mouvement féministe via les réseaux sociaux ?

Quels messages souhaitez-vous donner aux militantes ( bénévoles et salariées) et notamment celles du centre Flora Tristan qui accueillent au quotidien les femmes victimes de violences conjugales et qui les aident à se reconstruire ?

 

 

Une nouvelle Présidente pour SOS Femmes Alternative

Lors de l’Assemblée Générale du 5 Juin 2018, Fatima LALEM a été élue Présidente de SOS Femmes Alternative.

 

Économiste et sociologue, militante féministe

Adjointe au Maire de Paris en charge de l’Égalité femmes/hommes entre 2008 et 2014.  Militante féministes depuis ses 20 ans,  Fatima Lalem  a un  parcours  associatif  et militant très engagé en faveur des droits des femmes, de l’éducation à la sexualité, de l’interculturalité, de la laïcité et la citoyenneté.

Elle a ainsi exercé des responsabilités au Mouvement Français pour le Planning Familial, dont elle a été membre du bureau national et responsable de la commission nationale sur la contraception (2000-2007). Elle a également été membre du Conseil Supérieur de l’Information Sexuelle et animatrice d’un groupe de travail sur l’éducation à la sexualité (2004-2005). Elle s’est par ailleurs investie sur les questions de santé des femmes en tant que présidente de l’Adeca (Association départementale de dépistage du cancer du sein (2011-2014).

Engagée contre les violences faites aux femmes, elle a été vice-présidente d’ECVF – Elu.e.s contre les violences faites aux femmes (2012-2015). Son engagement pour les droits des femmes se double d’une attention particulière portée à l’interculturalité et à la citoyenneté. Elle a ainsi été présidente de l’Association pour le développement et la revalorisation de l’interculturel pour la citoyenneté (ADRIC) entre 2004 et 2008. Depuis 2016, elle est Secrétaire Générale de l’Assemblée des femmes et poursuit ses engagements auprès de L’ADRIC.

Le label Grande cause nationale 2018 est attribué à la Fédération Nationale Solidarité Femmes

Le Premier ministre Edouard Philippe a décidé d’attribuer le label Grande cause nationale pour l’année 2018 à la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF).

A travers cette distinction, le Premier ministre a souhaité encourager et remercier toutes les associations regroupées au sein de la fédération, qui interviennent dans la lutte contre les violences faites aux femmes, notamment en venant en aide aux victimes.

SOS Femmes Alternative est une des  associations fondatrices de la Fédération et se félicite de l’obtention de ce label.
Le Gouvernement, par l’attribution de ce label réaffirme son engagement en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes, qui s’inscrit dans le cadre de sa mobilisation pour l’égalité entre les femmes et les hommes, érigée en grande cause du quinquennat.
L’attribution du label Grande cause nationale accorde le droit à cette fédération d’obtenir des diffusions gracieuses de sa campagne de communication et d’information sur les radios et les télévisions publiques.

Notre partenaire l’Agence du Don en Nature lance l’opération #PourElles, du 6 au 13 mars

Notre partenaire l’Agence du Don en Nature lance l’opération #PourElles, du 6 au 13 mars

Parce que 5 millions de femmes vivent sous le seuil de pauvreté aujourd’hui en France, l’Agence du Don en Nature consacre sa Semaine du Don en Nature #PourElles, du 6 au 13 mars.

Une semaine de partage, de sensibilisation, et UN objectif : collecter 100 000 produits pour celles qui en ont le plus besoin.

En savoir plus: https://www.adnfrance.org/mobilisons-nous-pour-elles/